Je suis médusé !
« être médusé »= être frappé de stupeur
Mosaïque représentant Méduse
Est la seule des trois Gorgornes à n'être pas immortelle. Elle inspirait une terreur particulière aux mortels, avec sa chevelure formée de serpents, ses dents immenses, les convulsions qui crispaient son visage et son regard pétrifiant tous ceux qui s'exposaient à son atteinte.
Sans regarder Méduse, Persée après avoir saisi le monstre par les cheveux, lui trancha la tête. Du sang qui s'écoule de la plaie naît le cheval Pégase.
Sans regarder Méduse, Persée après avoir saisi le monstre par les cheveux, lui trancha la tête. Du sang qui s'écoule de la plaie naît le cheval Pégase.
Cette expression veut dire aujourd'hui : "qui manifeste un grand étonnement, de la stupeur. Être stupéfié, sans voix et perdre durant une fraction de seconde toutes ses facultés.
De nos jours, est mis en avant le caractère original, personnel et subjectif de l’œuvre d’art, au point, qu’il nous répugne de penser que l’art doive se contenter de copier des sujets déjà existants. Et pourtant Théophile Gautier répétait que « Quiconque n’a pas commencé par imiter ne sera jamais original ». Alors, reprendre des œuvres déjà existants est-ce mal ?
Cette expression familière qui signifie que face à un événement imprévu, on demeure interdit, pantois, stupéfait ( stupefix ! chez Harry Potter), c’est-à-dire en fait comme pétrifié par le regard de Méduse, la Gorgone aux cheveux de serpents qui possédait ce terrible pouvoir, cette expression donc est celle qu’emploie le chef des pirates, affalé sur un radeau, tout ce qui reste de son navire, coulé une fois de plus par Astérix à la page 35 de l’albumAsterix, légionnaire .
- Astérix légionnaire - Le radeau de la Méduse page 35
- Astérix - Couverture de l’album Astérix légionnaire
Une scène habituelle donc. A l’exception de ce petit indice : « Je suis médusé ! » .
Pourtant, ceux qui sont allés au Louvre savent que la vignette en question tire son inspiration d’un tableau colossal : 4,91 mètres de haut par 7,16 mètres de large !
Il s’agit de la toile intitulée Le radeau de la Méduse, réalisée par Théodore Géricault en 1819 et inspirée elle-même par le naufrage de la frégate La Méduse en 1816. Une partie de l’équipage (150 personnes) prit place sur ce radeau et dériva pendant 12 jours.
Lorsqu’enfin une voile se profila à l’horizon, il ne restait plus que quinze survivants. C’est cet instant d’espoir que le peintre a choisi de représenter.
Contrairement à l’exemple précédent, Uderzo ne conserve guère ici que l’architecture de la peinture originale.
Les pirates ont pris des baffes mais ils n’y a pas de morts. La situation étant bien différente, on ne retrouve pas cet élan vers la vie, si puissant dans le tableau de Géricault. Uderzo dépeint plutôt la résignation des pirates : les mouchoirs qui s’agitent n’adressent aucun signal à un navire de sauvetage mais bien au contraire disent adieu à leur bateau qui s’enfonce dans les flots. Le dessinateur prend aussi beaucoup de libertés avec les personnages dont le nombre et la position ne correspondent que grossièrement à l’original.
On est donc ici dans une transposition comique du thème dramatique de Géricault plutôt que dans un pastiche proprement dit.
Le radeau de la Méduse n’a pas inspiré qu’Uderzo, ainsi qu’on pourra le constater sur cette page à laquelle on peut rajouter aussi celle-ci !
Autour du Radeau de la Méduse
http://www.quizz.biz/quizz-308915.html
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Q8.
Dans quel grand cimetière parisien peut-on voir ce bas-relief représentant le Radeau de la Méduse ?
Retrouve les mots cachés dans la grille et colorie !
http://www.coloriage-educatif.com/coloriage-coloriage-et-mot-mele-sur-le-naufrage-d-un-pirate/156/14355
Ils ont ensuite travaillé sur une des illustrations du livre (le naufrage) pour en faire la copie grâce à l’utilisation de la peinture à l’éponge. En outre, ils ont choisi une phrase qu’ils aimaient dans le livre afin d’introduire les mots dans ce naufrage inaugural.
au Louvre
Théodore Géricault - Le radeau de La Méduse (1819)
Le radeau de la Méduse, réalisée par Théodore Géricault en 1819 et inspirée elle-même par le naufrage de la frégate La Méduse en 1816.
Extrait de la fiche du Louvre:
"[Théodore Géricault (1791-1824) peint cette oeuvre en 1819. Elle] évoque le naufrage du bateau la Méduse, coulé le 2 juillet 1816. L'affaire défraye la chronique, cent quarante-neuf rescapés s'étant entassés sur un radeau de fortune, à bord duquel ils devaient souffrir 27 jours avant d'être sauvés par un autre navire, l'Argus, qui ne recueillit en définitive que quinze survivants. Tout dans cet épisode provoque le scandale : le contexte politique avec la mise en cause d'une administration qui a laissé un capitaine inexpérimenté diriger le vaisseau, les scènes d'anthropophagie sordides qui eurent lieu à bord du radeau et la noirceur générale de l'histoire. [...]".
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