Les Français déclarent à 93 % « aimer recevoir chez eux pour un repas » et apprécient à 63 % les repas aux « ambiances conviviales » donc ils sont peu nombreux (7 %) à inviter leur patron ou leur collègue et bannissent la politique à table à 74 %. La convivialité est d'abord familiale puisque 65 % invitent au moins une fois par mois leurs enfants à un repas à la maison et 45 % leur famille.
Les amis sont aussi les bienvenus (49 %), beaucoup plus que les voisins (11 %) et les collègues (7 %), selon une étude menée auprès de 500 personnes représentatives de la population des 25-70 ans.
Au nom de la convivialité, Jean-Jacques Goldman est l'invité idéal pour 18 % des personnes interrogées devant Mimi Mathie (14 %) et Renaud (10 %). La star du foot Zinedine Zidane n'est réclamé que par 9 %, Johnny Hallyday 8 % et le président de la République 3 %. 40 % détestent « quand la conversation est sans intérêt » et 74 % veulent éviter de parler politique. 45 % ne veulent pas parler de travail et 39 % refusent les sujets météo. A contrario, les Français aiment parler en premier et en second des enfants ou de la famille à 42 %.
Histoire de l’alimentation : Grèce Antique
Les repas
Plutarque a dit : « Nous ne nous asseyons pas à table pour manger, mais pour manger ensemble ».
Durant cette période de l’Antiquité Grecque, il faut bien comprendre que l’on distingue deux types de populations: les civilisés (les Citoyens de la Cité), et les barbares (peuples étrangers). Et le premier élément qui va distinguer cet homme civilisé des barbares et des bêtes c’est la convivialité du repas. Le repas grec- le convivium – est un moment sociable, communicatif, pour lequel l’alimentation ne sert finalement que d’un prétexte. Il s’agit plus d’observer des règles et des normes de comportement pour s’affranchir des barbares qui n’ont, eux, que l’usage d’un repas en commun, sans aucune règles.
Scène de Symposium. Vers -420. Musée archéologique national de Madrid.
La convivialité, telle qu’entendue à l’époque, est un élément fondateur de la civilisation humaine. Être accepté à la table commune ou en être exclu a une très forte signification. La participation au banquet et l’intégration dans la communauté resteront d’ailleurs étroitement liés dans la société occidentale au Moyen Age et aux époques suivantes (dois-je mentionner Assurancetourix ?). Et puis bien sûr, le banquet représente les hiérarchies et les rapports de force à l’intérieur de la communauté par la place que chacun occupe à table, mais aussi par la répartition de la nourriture ou du genre d’aliments servis à à chacun. Les plats sont différents en fonction du rang. Cependant ces hiérarchies, en Grèce ou en Rome Antiques, ne sont pas aussi marquées que celles que l’on connaitra au Moyen-Age.
La gastronomie fait le lien entre la nourriture et la culture en quelque sorte. La cuisine grecque est ancienne: certains rapports concernant la gastronomie en Grèce datent d'il y a 4000 ans et Archestratos a écrit le premier livre de cuisine de l'histoire, 330 ans avant Jésus-Christ.
En Grèce, le repas ne consiste pas simplement à manger quelque chose, c'est un moment convivial profondément ancré dans la culture, que les Grecs entretiennent soigneusement dans les soirées où ils se réunissent autour d'une table pour savourer un délicieux repas ou un assortiment de petits en-cas (mezedes ou mézé) en buvant de l'ouzo. Selon la coutume, les Grecs partagent leur repas avec des amis chez eux, au restaurant ou dans une taverne. Le mot 'symposium', aussi ancien que la Grèce, signifie littéralement 'boire avec des amis'. Il règne dans les tavernes et les restaurants grecs une atmosphère conviviale, simple et détendue. La nourriture se prépare selon des règles sacrées: en Grèce, une bonne ménagère est surtout une bonne cuisinière. Elle peut passer des journées entières aux fourneaux pour préparer un repas pour la famille et les amis.
Expérience culinaire grecque
Goûter à la cuisine grecque est une véritable expérience. Dégustez un verre d'ouzo ou de vin avec du poulpe grillé ou un autre mets grec, à l'ombre d'un arbre dans une petite taverne à la plage sur l'une des îles de la mer Égée. Si vous répétez cette expérience culinaire grecque à votre retour chez vous, vous vous rendrez compte que rien n'a le même goût, même si vous préparez le même repas et que vous le servez avec le même vin. Ne blâmez pas votre palais ni vos talents culinaires: la magie d'un repas grec vient de la combinaison de ce que vous mangez, du moment où vous le mangez et surtout de l'endroit où vous êtes. Et ça, vous ne le trouverez qu'en Grèce!
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