Le 21 avril 1967, une junte de militaires grecs prenait le pouvoir à Athènes. Ce coup d'État signait le début de sept années noires pour le pays, marquées par la tyrannie et la répression.
La dictature des colonels est le nom donné au pouvoir politique en place en Grèce de 1967 à 1974, qui provoqua l'exil du roi Constantin IImonté sur le trône en 1964. Cette dictature est issue du coup d'État de la junte militaire alors dominée par Geórgios Papadópoulos.
Membres de la junte :
- Geórgios Papadópoulos, colonel au « Bureau d'études militaires »
- Stylianós Pattakós, général de brigade
- Nikolaos Makarezos, colonel, ancien attaché militaire de l'ambassade grecque à Rome
- Dimítrios Ioannídis, général
- ΔΙΑΒΑΣΤΕ ΠΕΡΙΣΣΟΤΕΡΑ: Dictature des colonels
1965
Le 21 avril 1967, une junte de militaires grecs prenait le pouvoir à Athènes. Ce coup d'État signait le début de sept années noires pour le pays, marquées par la tyrannie et la répression.
La dictature des colonels est le nom donné au pouvoir politique en place en Grèce de 1967 à 1974, qui provoqua l'exil du roi Constantin IImonté sur le trône en 1964. Cette dictature est issue du coup d'État de la junte militaire alors dominée par Geórgios Papadópoulos.
Membres de la junte :
- Geórgios Papadópoulos, colonel au « Bureau d'études militaires »
- Stylianós Pattakós, général de brigade
- Nikolaos Makarezos, colonel, ancien attaché militaire de l'ambassade grecque à Rome
- Dimítrios Ioannídis, général
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1965
Crise de régime
A la fin des années 60, la Grèce est en crise. Le peuple réclame ardemment des élections, pour redonner le
pouvoir au centriste Georgios Papandréou, ancien Premier ministre renvoyé par le roi (sous la pression des militaires) pour avoir tenté d'épurer l'armée de ses extrémistes de droite. Après plusieurs années de crise, le souverain Constantin II autorise en 1967 la tenue d'un nouveau scrutin. Ces élections n'auront pourtant jamais lieu, puisque dans la nuit du 21 avril, une junte militaire s'empare du pouvoir et proclame l'état de siège.
pouvoir au centriste Georgios Papandréou, ancien Premier ministre renvoyé par le roi (sous la pression des militaires) pour avoir tenté d'épurer l'armée de ses extrémistes de droite. Après plusieurs années de crise, le souverain Constantin II autorise en 1967 la tenue d'un nouveau scrutin. Ces élections n'auront pourtant jamais lieu, puisque dans la nuit du 21 avril, une junte militaire s'empare du pouvoir et proclame l'état de siège.
« L'armée a pris le pouvoir »
Au matin, Athènes se réveille sans téléphone ni journaux
Seule la radio de l'état-major diffuse ces mots : « l'armée a pris le pouvoir ». Sans effusion de sang, car aidés par l'instabilité politique du pays, un groupe d'officiers emmenés par Georgios Papadopoulos vient d'opérer à un coup d'Etat, avec le feu vert des Etats-Unis.
Dans un premier temps, Constantin II semble accepter la dictature. Le roi tentera ensuite de la renverser, ce qui lui vaudra d'être exilé à Rome.
Dans un premier temps, Constantin II semble accepter la dictature. Le roi tentera ensuite de la renverser, ce qui lui vaudra d'être exilé à Rome.
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