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Τρίτη 23 Μαρτίου 2021

Le Philhellénisme Bicentenaire 1821-2021


les photos d'Elias Pergantis à Sparte

Επανάσταση 1821: Ο ρόλος της γαλλικής γλώσσας στον ελληνόφωνο χώρο

Η γαλλική ως η κυρίαρχη γλώσσα θεμελιώνει καριέρες μέσα στον Οθωμανικό κόσμο και οι Γάλλοι συγγραφείς αποδίδονται στη νέα ελληνική, ενώ θεατρικά έργα αποτελούν τον προάγγελο της Αναγέννησης του Έθνους επί σκηνής, στις Παραδουνάβιες Ηγεμονίες.

Le philhellénisme (du grec φίλ|ος [phíl|os], « ami, qui aime » + ἑλληνισμός [hellēnismós], « civilisation grecque ») signifie Amour de la Grèce.

En 1821, les Grecs s’étaient révoltés contre l’occupation ottomane. Ils avaient d’abord remporté de nombreuses victoires et proclamé l’indépendance. Cependant, celle-ci contrevenait aux principes du Congrès de Vienne et de la Sainte Alliance qui imposaient un équilibre européen et interdisaient tout changement. Or, contrairement à ce qui se passait alors pour le reste de l’Europe, la Sainte Alliance n’était pas intervenue pour mater les insurgés libéraux grecs.

Le soulèvement libéral et national ne convenait pas à l’Autriche de Metternich, principal artisan de la politique de la Sainte Alliance. Cependant, la Russie, autre puissance conservatrice de l’Europe, était favorable à l’insurrection par solidarité religieuse orthodoxe et par intérêt géo-stratégique (contrôle des Détroits des Dardanelles et du Bosphore). La France, autre membre actif de la Sainte Alliance (elle venait d’intervenir en Espagne contre les libéraux), avait une position ambigüe : les Grecs, certes libéraux, étaient d’abord des Chrétiens et leur soulèvement contre les Ottomans musulmans pouvait ressembler à une nouvelle croisade. La Grande-Bretagne, pays libéral, s’intéressait surtout à la situation de la région sur la route des Indes et Londres désirait pouvoir y exercer une forme de contrôle et ne souhaitait pas voir la Russie s'y imposer.

Les victoires grecques avaient été de courte durée. Le Sultan avait appelé à l’aide son vassal égyptien Mehemet Ali qui avait dépêché en Grèce son fils Ibrahim Pacha avec une flotte et, dans un premier temps, 8 000 puis 25 000 hommes19. L’intervention d’Ibrahim fut décisive : le Péloponnèse avait été reconquis en 1825 ; le verrou de Missolonghi était tombé en 1826 ; Athènes avait été prise en 1827. Il ne restait plus alors à la Grèce que NauplieHydra et Égine.

Face au courant d’opinion philhellène qui se développa en Occident, il fut décidé d’intervenir en faveur de la Grèce, avant-garde chrétienne en Orient et dont la position stratégique était évidente. Par le traité de Londres de juillet 182720, la France, la Russie et le Royaume-Uni reconnurent l’autonomie de la Grèce qui resterait vassale de l’Empire ottoman. Les trois puissances se mirent d’accord pour une intervention limitée afin de convaincre la Porte d’accepter les termes du traité. Une expédition navale de démonstration fut suggérée et adoptée. Une flotte conjointe russe, française et britannique fut envoyée pour exercer une pression diplomatique sur Constantinople. La bataille de Navarin, livrée à la suite d'une rencontre de hasard, entraîna la destruction de la flotte turco-égyptienne. Une expédition terrestre fut ensuite proposée par la France à la Grande-Bretagne qui refusa d’intervenir elle-même directement. Cependant, la Russie avait déclaré la guerre à l’Empire ottoman et ses victoires militaires inquiétaient Londres qui ne désirait pas voir l’empire des Tsars descendre trop au sud. La Grande-Bretagne ne s’opposa donc pas à ce que la France intervînt seule21. Ce fut l'Expédition de Morée.

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