La trêve de Noël est le nom donné au cessez-le-feu  qui a lieu à Noël. La première trêve de Noël remonte au vingtième siècle, au début de la guerre 1914-18, alors que les troupes britanniques, belges et françaises affrontaient l’armée allemande sur le front ouest.
À l’approche de Noël 1914, les armées des deux camps déploraient déjà de nombreuses victimes. Les soldats des deux camps, positionnés dans des tranchées, ont été surpris tant par la résistance et le courage de l’ennemi que par la violence des combats. Par endroit, ces tranchées n’étaient séparées que de quelques dizaines de mètres. Le 24 décembre 1914, les troupes se préparaient au réveillon malgré le froid, malgré la guerre.
Les soldats allemands ont commencé par installer des arbres de Noël sur les tranchées. Ils y ont aussi disposé des bougies ainsi que des lanternes de papier visibles du camp adverse .
La veille de Noël, dans les deux camps, le son du canon a laissé place aux chants de Noël. Les soldats, pourtant ennemis se sont interpellés, et sont parfois sortis pour se retrouver au milieu du  no man’s land. Ils se sont parlé après des mois de batailles acharnées, certains se sont échangés des cadeaux. La première trêve de Noël avait lieu.
Le lendemain, le phénomène n’a pas cessé, il s’est même amplifié : des soldats se sont à nouveau retrouvés sur le no man’s land pour s’occuper des morts, parler ou jouer au football. Parmi les combattants allemands, le célèbre chanteur d’opéra Walter Kirchoff a chanté un chant de Noël. Les militaires français, émus, l’ont applaudi jusqu’à ce qu’il recommence à chanter.
Ces premières trêves de Noël ont surtout eu lieu entre les soldats allemands et britanniques. Elles ont été observées à de nombreux endroits sur le front ouest,  notamment à Houplines, à Bois-Grenier dans le secteur britannique et autour d’Arras pour le secteur français.
Inquiets de ces moments de fraternisation, les états-majors ont réagi très vite et ont ordonné leur interdiction.
Il faut aussi noter qu’aucun journal français n’a rendu compte de ces moments de fraternisation, car il était hors de question de rendre l’ennemi sympathique.